MAXYNE

Différentes positions pour accoucher

Un, deux, trois: bouger

La plupart des femmes qui décident d'opter pour une alternative à la position gynécologique désirent participer activement à leur accouchement. Aussi, bouger et marcher chassent l'anxiété et soulagent les douleurs. Les pères sont aussi sollicités dans cette démarche, car ils aident concrètement leur conjointe à trouver la bonne position, la soutiennent (autant psychologiquement que physiquement… on a toujours besoin des bras forts d'un papa) et la rassurent.


 

Allongée ou dite position gynécologique

Allongée dans le lit, les pieds sont souvent dans des étriers ou sur le lit

Position inconfortable, mais rassurante, car elle est la plus souvent utilisée.  Ainsi couchée, l'utérus pèse sur les vaisseaux irriguant le corps. Les femmes ressentent souvent plus de douleurs lombaires. Le sacrum est bloqué, empêchant la tête du bébé de bien s'infiltrer dans le bassin. Aussi, bien que c'est la position indiquée pour les interventions médicales (forceps, péridurale, monitoring, etc.), il est plus difficile de faire bouger le bébé pour qu'il trouve la position adéquate à sa descente. Évidemment, l'absence de pesanteur ne simplifie en rien l'expulsion de l'enfant. Cette posture est adaptée à la surveillance médicale et est conseillée surtout quand le bébé est très bas, les contractions rapprochées et son arrivée imminente.

 

Debout

Lors des contractions, prendre appui sur le mur (vous pouvez mettre un ballon et le faire rouler pour soulager la douleur) ou sur un dossier de chaise. Le futur papa peut aussi vous soutenir en passant ses bras sous vos aisselles.

Position idéale pour profiter de la pesanteur qui facilite la descente du bébé, être debout augmente l'efficacité des contractions, sans en accroître la fréquence ou la douleur. Lorsque la femme marche, elle facilite la dilatation et permet à la tête de bébé de mieux s'engager dans le bassin. La marche fait en sorte que les mamans supportent mieux les contractions.
En position verticale, les charges sont mieux réparties et l'utérus subit moins de pression, donc l'engagement et la descente du bébé, soit presque le travail entier, sont facilités. On diminue le temps de travail en optimisant la naissance. Toutefois, cette position demande une bonne force musculaire. Aussi, lorsque l'enfant est très bas et qu'il appuie sur le périnée, la charge devient lourde pour maintenir une telle position. 


 

Assise

S'asseoir à califourchon sur une chaise et placer une oreiller entre votre ventre et le dossier. Le dos étiré et les jambes écartées, on met les pieds sur un tabouret, repose-pied ou un marchepied. Penchez-vous vers l'avant pour libérer le coccyx et le sacrum. Vous pouvez mettre vos bras autour du cou du papa et un coussin dans le dos. L'utilisation d'un gros ballon que la femme peut enjamber et s'y asseoir est aussi suggérée. 

 

Semi-assise

Parfois les lits d'hôpitaux permettent une telle position (le haut du lit se lève) et aide à maintenir la position. Si le lit n'est pas mobile, demandez une montagne d'oreillers et de coussins pour maintenir votre position ou faites en sorte que le futur papa devienne un bon dossier en vous asseyant entre ses jambes. Parfois, les femmes s'agrippent à leurs propres genoux pour donner une bonne poussée.

Le passage de la position couchée à assise permet de gagner en dilatation. Aussi, les positions assises et semi-assises aident le bébé à descendre. Parce qu'elles soulagent le dos et libèrent le ventre, elles permettent à l'enfant d'aller vers l'arrière et de s'engager dans le bassin.


 

Accroupie

En petit bonhomme, à mi-chemin entre complètement debout et semi-assise. La femme doit être aidée par le papa ou la sage-femme ou bien prendre appui sur une barre sur le lit, ou une chaise.

Une autre position verticale qui demande toutefois moins de force qu'être complètement debout, mais qui optimise l'ouverture et qui, favorisée par la force de pesanteur, aide à la descente du bébé. On dit que cette position libère le sacrum et le bassin, mais qu'elle est difficile à maintenir.


 

À quatre pattes ou à genoux

Buste relevé, vous posez les bras sur un appui (barre du lit, une chaise, un coussin) lors des contractions. Agenouillée, appuyez-vous sur un fauteuil ou les jambes de votre conjoint.

Ce positionnement atténue la douleur, car le poids de l'utérus appuie moins sur le sacrum. Aussi, puisque le papa peut en profiter pour masser le bas du dos de sa conjointe pour la soulager, on recommande cette position pour les femmes qui ont mal aux reins. Cette position évite les mauvaises cambrures et relâche le bas du dos.
Le ventre étant libre permettant une meilleure rotation du bassin, le bébé peut se retourner plus aisément ce qui lui permet de trouver sa position pour faire son bout de chemin. En balançant votre bassin de chaque côté, vous aidez votre poupon à trouver l'ouverture maximale.


 

Allongée sur le côté gauche

La jambe droite surélevée et repliée vers la poitrine (appuyée sur un étrier ou un coussin)

Cette position aide à les femmes à mieux pousser et surtout permet une meilleure oxygénation de la mère et de l'enfant. Le sacrum n'étant pas comprimé, le bassin est souple et le bébé amorce plus facilement sa descente. Aussi, en étant allongée sur le côté gauche, la veine cave est libérée et l'organisme est donc mieux irriguer. Cette position est très courante en Grande-Bretagne.


 

Dans l'eau
L'eau atténue les douleurs. Des études belges estiment que le temps de dilatation est divisé au moins par trois lorsque les femmes sont dans l'eau.  Aussi, l'eau a un effet indéniablement apaisant et relaxant.



28/01/2008
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