MAXYNE

Accouchement


Accouchement sous l'eau

Description:

L'accouchement dans l'eau se pratique dans certains hôpitaux et dans certaines maisons de naissance.

 

L'accouchement aquatique se fait dans une grande baignoire, parfois transparente. La salle d'accouchement aquatique est spécialement aménagée pour favoriser une totale décontraction et ne pas évoquer une médicalisation excessive. 

 

Lorsque les contractions deviennent douloureuses, la future maman se plonge dans un bain entre 34° et 36° C (bain de dilatation) qui a un effet antispasmodique et relaxant. Une fois dans l'eau, le col se dilate plus facilement et les douleurs sont moins fortes.

 

La future maman peut choisir de mettre son bébé au monde hors de l'eau ou, si elle s'y sent bien et qu'aucune complication ne survient, d'accoucher dans l'eau (à 37° C). Le papa peut parfois rentrer dans l'eau. Il se place alors derrière la maman et l'aide lors des contractions.

 

A sa naissance, le bébé peut rester jusqu'à une minute sous l'eau, puis il est posé nu sur la poitrine de sa maman pour les contacts peau à peau, les caresses et les baisers.

 

Cette forme d'accouchement se pratique sans risque d'infection ou d'inhalation si les mesures d'hygiène et de sécurité sont respectées.

 

Pour qui :

Environ 85% des femmes peuvent accoucher dans l'eau. Il faut que la grossesse se passe sans problème et que l'accouchement soit à terme, sans pathologie ni anomalie. Quelques contre-indications en cours de travail :

 

·          la maman hypernerveuse, hypersensible ou qui ne se sent pas à l'aise en milieu aquatique

·          la fatigue générale de la maman en travail

·          la maman qui a besoin d'une perfusion ou d'une péridurale

·          des pertes anormales de sang

·          un mauvais monitoring cardiaque foetal

·          un liquide amniotique fort méconial

 

Dans la phase d'expulsion, la maman doit garder le bassin bien immergé.

 

Avantages :

·          L'eau chaude a un effet relaxant qui facilite et accélère le travail

·          La douleur de l'accouchement est réduite

·          L'atmosphère est calme, non-médicalisée, intime, il y a moins de stress

·          La femme a un rôle actif et accouche dans une ambiance de respect

·          Pas de médicaments ni d'intervention médicale pendant le travail.

·          Moins d'épisiotomies et de déchirures et celles-ci sont très petites

·          La naissance est douce et peu traumatisante pour le bébé

·          La récupération de la maman après l'accouchement est très rapide

 

Préparation

Une préparation prénatale aquatique est fortement recommandée.  L'haptonomie est également indiquée pour l'accouchement dans l'eau.

 


28/01/2008
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Différentes positions pour accoucher

Un, deux, trois: bouger

La plupart des femmes qui décident d'opter pour une alternative à la position gynécologique désirent participer activement à leur accouchement. Aussi, bouger et marcher chassent l'anxiété et soulagent les douleurs. Les pères sont aussi sollicités dans cette démarche, car ils aident concrètement leur conjointe à trouver la bonne position, la soutiennent (autant psychologiquement que physiquement… on a toujours besoin des bras forts d'un papa) et la rassurent.


 

Allongée ou dite position gynécologique

Allongée dans le lit, les pieds sont souvent dans des étriers ou sur le lit

Position inconfortable, mais rassurante, car elle est la plus souvent utilisée.  Ainsi couchée, l'utérus pèse sur les vaisseaux irriguant le corps. Les femmes ressentent souvent plus de douleurs lombaires. Le sacrum est bloqué, empêchant la tête du bébé de bien s'infiltrer dans le bassin. Aussi, bien que c'est la position indiquée pour les interventions médicales (forceps, péridurale, monitoring, etc.), il est plus difficile de faire bouger le bébé pour qu'il trouve la position adéquate à sa descente. Évidemment, l'absence de pesanteur ne simplifie en rien l'expulsion de l'enfant. Cette posture est adaptée à la surveillance médicale et est conseillée surtout quand le bébé est très bas, les contractions rapprochées et son arrivée imminente.

 

Debout

Lors des contractions, prendre appui sur le mur (vous pouvez mettre un ballon et le faire rouler pour soulager la douleur) ou sur un dossier de chaise. Le futur papa peut aussi vous soutenir en passant ses bras sous vos aisselles.

Position idéale pour profiter de la pesanteur qui facilite la descente du bébé, être debout augmente l'efficacité des contractions, sans en accroître la fréquence ou la douleur. Lorsque la femme marche, elle facilite la dilatation et permet à la tête de bébé de mieux s'engager dans le bassin. La marche fait en sorte que les mamans supportent mieux les contractions.
En position verticale, les charges sont mieux réparties et l'utérus subit moins de pression, donc l'engagement et la descente du bébé, soit presque le travail entier, sont facilités. On diminue le temps de travail en optimisant la naissance. Toutefois, cette position demande une bonne force musculaire. Aussi, lorsque l'enfant est très bas et qu'il appuie sur le périnée, la charge devient lourde pour maintenir une telle position. 


 

Assise

S'asseoir à califourchon sur une chaise et placer une oreiller entre votre ventre et le dossier. Le dos étiré et les jambes écartées, on met les pieds sur un tabouret, repose-pied ou un marchepied. Penchez-vous vers l'avant pour libérer le coccyx et le sacrum. Vous pouvez mettre vos bras autour du cou du papa et un coussin dans le dos. L'utilisation d'un gros ballon que la femme peut enjamber et s'y asseoir est aussi suggérée. 

 

Semi-assise

Parfois les lits d'hôpitaux permettent une telle position (le haut du lit se lève) et aide à maintenir la position. Si le lit n'est pas mobile, demandez une montagne d'oreillers et de coussins pour maintenir votre position ou faites en sorte que le futur papa devienne un bon dossier en vous asseyant entre ses jambes. Parfois, les femmes s'agrippent à leurs propres genoux pour donner une bonne poussée.

Le passage de la position couchée à assise permet de gagner en dilatation. Aussi, les positions assises et semi-assises aident le bébé à descendre. Parce qu'elles soulagent le dos et libèrent le ventre, elles permettent à l'enfant d'aller vers l'arrière et de s'engager dans le bassin.


 

Accroupie

En petit bonhomme, à mi-chemin entre complètement debout et semi-assise. La femme doit être aidée par le papa ou la sage-femme ou bien prendre appui sur une barre sur le lit, ou une chaise.

Une autre position verticale qui demande toutefois moins de force qu'être complètement debout, mais qui optimise l'ouverture et qui, favorisée par la force de pesanteur, aide à la descente du bébé. On dit que cette position libère le sacrum et le bassin, mais qu'elle est difficile à maintenir.


 

À quatre pattes ou à genoux

Buste relevé, vous posez les bras sur un appui (barre du lit, une chaise, un coussin) lors des contractions. Agenouillée, appuyez-vous sur un fauteuil ou les jambes de votre conjoint.

Ce positionnement atténue la douleur, car le poids de l'utérus appuie moins sur le sacrum. Aussi, puisque le papa peut en profiter pour masser le bas du dos de sa conjointe pour la soulager, on recommande cette position pour les femmes qui ont mal aux reins. Cette position évite les mauvaises cambrures et relâche le bas du dos.
Le ventre étant libre permettant une meilleure rotation du bassin, le bébé peut se retourner plus aisément ce qui lui permet de trouver sa position pour faire son bout de chemin. En balançant votre bassin de chaque côté, vous aidez votre poupon à trouver l'ouverture maximale.


 

Allongée sur le côté gauche

La jambe droite surélevée et repliée vers la poitrine (appuyée sur un étrier ou un coussin)

Cette position aide à les femmes à mieux pousser et surtout permet une meilleure oxygénation de la mère et de l'enfant. Le sacrum n'étant pas comprimé, le bassin est souple et le bébé amorce plus facilement sa descente. Aussi, en étant allongée sur le côté gauche, la veine cave est libérée et l'organisme est donc mieux irriguer. Cette position est très courante en Grande-Bretagne.


 

Dans l'eau
L'eau atténue les douleurs. Des études belges estiment que le temps de dilatation est divisé au moins par trois lorsque les femmes sont dans l'eau.  Aussi, l'eau a un effet indéniablement apaisant et relaxant.


28/01/2008
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Votre accouchement en 10 questions

1 - Va-t-on m’installer tout de suite en salle de travail ?

Non, si vous n’êtes pas en travail ou si vous êtes en tout début de dilatation, que l’examen est normal et que vous préférez rester dans votre chambre ou aller vous promener, en revenant quelques heures après pour refaire le point.

Oui, si vous êtes en travail ou si une quelconque anomalie est observée.

 

2 - Est-ce que je vais être assise, couchée ? Est-ce que je peux bouger ?

A vous de voir dans quelle position vous supportez le mieux les contractions utérines. N’hésitez pas à en parler à la sage-femme et à mettre en application ce vous avez appris au cours de votre préparation à l’accouchement. 

Si une anesthésie péridurale est mise en place :

Certaines maternités pratiquent l’anesthésie péridurale ambulatoire, ce qui vous permet de vous déplacer tout en ayant une analgésie active. Mais la plupart du temps, la péridurale demande la position semi-assise ou allongée sur un côté. Le contrôle du rythme cardiaque foetal et de votre tension artérielle est nécessaire. Une perfusion est placée pour éviter tout effet secondaire de cette anesthésie ; les déplacements peuvent donc être plus restreints.

 

3 - Durant le travail, puis-je manger ? Boire ?

Non, et ceci pour prévenir tout vomissement ou nausée lors du travail et des efforts expulsifs. Mais aussi pour éviter tout problème de "fausse route" en cas de complications et nécessité d’anesthésie générale.

Pour pallier la sensation de soif, prévoyez une eau à pulvériser en spray.

 

4 - Quelle position puis-je adopter pour accoucher ?

De façon classique, la position gynécologique est la plus usitée. Elle permet de bien suivre la progression de bébé et de garder un enregistrement correct de son rythme cardiaque durant la phase d’expulsion. Les lits d’accouchement ont été améliorés pour permettre un plus grand confort à la future maman : un matelas plus épais, les fameux "étriers"  remplacés par des repose-pieds, possibilité de modifier la position du dos.

Mais n’hésitez pas à en parler à la sage-femme si la position accroupie ou sur le côté ou à quatre pattes vous sied mieux.

 

5 - Le papa peut-il rester en toutes circonstances à mes côtés ?

Sa présence est de plus en plus appréciée en salle de naissance. Elle permet un vrai soutien moral, un accompagnement, un partage de ce moment exceptionnel... Une préparation à l’accouchement commune privilégie sa participation, son implication.

Si certains gestes sont nécessaires (pose de forceps, ventouse, révision utérine...), ceux-ci peuvent être mal vécus par le futur papa… il pourra lui être proposé de sortir durant ces quelques minutes, mais surtout qu’il n’hésite pas à indiquer son souhait : rester ou sortir…

Dans certains lieux, il peut même être invité à entrer en salle d’opération, si une césarienne est requise. Il lui faudra seulement respecter les indications et mesures d’hygiène et de stérilisation indiquées par l’équipe médicale (lavage des mains, tenue de bloc, ne pas toucher les champs opératoires, ni le matériel…).

 

6 - Pourrais-je mettre de la musique ?

Oui. La plupart du temps, il vous est possible de vous munir d’un petit magnétophone ou de votre lecteur de compact-disques en fonction de l’installation en salle de naissance. Un conseil : renseignez-vous lors de la préparation à la naissance ou au cours de vos consultations prénatales…

 

7 - Pourrais-je téléphoner de mon portable ?

Non. Du fait des interférences possibles avec l’appareil qui permet d’enregistrer le rythme cardiaque du bébé et les contractions utérines. Il ne vous sera donc pas possible de téléphoner depuis la salle de naissance, mais vous pourrez le faire dès que vous aurez regagné votre chambre.

 

8 - Après l'accouchement, comment les choses se passent-elles ?

Durant les deux heures suivant l’accouchement, vous restez en salle de naissance. La sage-femme et/ou l’infirmière surveillent votre tension artérielle, votre pouls, votre température, les saignements vaginaux et bien sûr l’involution utérine, c’est-à-dire la manière dont votre utérus se contracte pour reprendre petit à petit sa place originelle.

Mais c’est aussi un moment privilégié pour faire connaissance avec bébé, primordial pour bien commencer votre allaitement maternel si cela est votre choix ; en effet, la mise au sein précoce est une garantie pour son bon démarrage. La sage-femme vous expliquera les différentes positions pour allaiter, comment présenter le bout de sein, la durée des tétées, etc.…

Avec papa, profitez de ce moment de repos, de doux contacts avec bébé découvrant son nouvel environnement.

 

9 - Quand vais-je rejoindre ma chambre ?  

Après ces deux heures de suivi en salle de naissance, si tout est normal, la perfusion est retirée, une toilette succincte est faite,  et vous rejoignez votre chambre soit en brancard ou en chaise roulante ou encore à pied… avec bébé si celui-ci ne requiert pas une attention particulière.

 

10 - Pourrais-je me lever rapidement ?

Suite à une péridurale, le lever peut se faire rapidement en fonction de la sensation de la motricité retrouvée de vos jambes. Mais préférez le faire en présence de quelqu’un.

En cas d’anesthésie générale, il est souvent conseillé de ne pas se lever avant douze heures et d’être accompagnée d’une infirmière lors du premier lever.

N’hésitez pas à signaler une quelconque anomalie (maux de tête, étourdissement, sensations de malaise, etc…)


28/01/2008
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